L’Académie du royaume du Maroc tient un colloque, les 18, 19 et 20 janvier à Rabat, sur «l’invention des écritures et l’état du narratif en langues africaines». Cette rencontre s’inscrit dans les activités de la Chaire des littératures et des arts africains, créée en mai 2022 au sein de l’Académie.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!L’idée du colloque est d’explorer l’état du narratif en Afrique à travers les anciennes et nouvelles langues africaines prises comme différentes options pour traduire une pensée, une résistance et une expérience communautaire
Les interventions porteront aussi sur «l’inventivité linguistique africaine, à travers quelques figures, langues connues et nouvelles, dans un récit continental relié à l’aventure universelle des idées». La séance d’ouverture est prévue mercredi 18 janvier à 15h, avec une allocution d’Abdeljalil Lahjomri, secrétaire perpétuel de l’Académie du royaume du Maroc. Elle sera suivie d’une intervention de Mbière Mfon Pamom Mouhammad-Nabil Mforifoum Mbombo Njoya, Sultan des Bamoun du Cameroun, présent exceptionnellement à l’occasion. «Son arrière-grand-père, le sultan Ibrahim Njoya, est mondialement connu pour l’invention à la fin du XIXe siècle de l’alphabet a ka u ku et de la langue shö-mum», indique-t-on.
Selon la même source, les journées du 19 et du 20 janvier connaîtront la participation d’experts, de chercheurs, d’historiens, et de professeurs issus de plusieurs pays (Etats-Unis, Sénégal, Nigéria, Burkina Faso, Guinée, Bénin et Haïti). Pour sa part et dans le cadre du colloque, le professeur Ahmed Boukous donnera une conférence sur «la standardisation de l’amazighe (langue et l’écriture), un enjeu global».