Ce dimanche 24 mars, le Cameroun était en ébullition à l’occasion de la célébration du 39ème anniversaire du RDPC. Samuel Ervé Mandeng Président de l’association Give Back to Mama et Cameroon Digital Boost faisait partie des invités spéciaux du ministre Henri Eyebe Ayissi à Monatélé. Architecte du numérique et indomptable de la rhétorique, lors de sa prise de parole, il précise qu’il n’est pas un militant du RDPC, mais un citoyen qui se bat pour amener les camerounais de l’étranger à venir participer au développement du Cameroun et il s’est réjoui de la construction imminente de la maison de la diaspora.
Voici l’intégralité du discours de Samuel Ervé Mandeng,ce 24 mars à Monatélé
Je suis MANDENG MA NDIGUI MA MANANGA MA KOGLA MA NKUU
,MBON,NAP, KOGLA, HENDEL, BONDE, NJEE, BAKEN, BASUMBUL,
MBAN,TJEK Samuel Ervé, fils de la famille Log-gond du Nyong Ekele de
l’arrondissement de Makak du village Mahomy et du Quartier Log-Nkou et
Notable et Mbombock du village Mahomy.
Je prends la parole ici en ce jour solennel en qualité de fils de l’extérieur
résidant à Montréal au Canada et fondateur des mouvements Give-Back to
Mama et Cameroun Digital BoosT dont l’objectif est de réunir depuis 2020 les
meilleurs experts Camerounais, chacun dans son domaine a l’étranger avec
pour objectif de venir apporter bénévolement leurs expertises pour le
développement du pays, selon la boussole définie par le Gouvernement du
Cameroun dans la Stratégie Nationale de Développement (SND30), qui
exprime la vision du chef de l’État de faire du Cameroun un pays émergent en
- Permettez-moi de souligner le caractère innovant de cette célébration de
la délégation départementale du RDPC de la lékié qui met à l’honneur parmi les
multiples célébrations du jour à travers le pays la présence du REP-COD et deux membres des mouvements associatifs de la diaspora Camerounaise résidant
en France et au Canada comme invités spéciaux.
L’objet de mon propos aujourd’hui est d’évaluer avec vous le chemin
parcouru et quelques réalisations majeures du Renouveau en faveur des
Camerounais de l’étranger, communément appelé diaspora, ainsi que parler de
la viabilisation et la pérennité d’une maison de la diaspora au Cameroun
par le Chef de l’État.
En rappel, le terme diaspora utilisé de manière péjorative ici, ne permet
pas à tous les Camerounais de l’extérieur du pays de s’y reconnaitre. Diaspora
qui signifie en d’autres termes un peuple dispersé soit par un conflit interne,
une catastrophe naturelle, une pandémie ou une épidémie, ne concerne
qu’une minorité des Camerounais de l’extérieur. Il importe de préciser que la
plupart des Camerounais sortent du pays pour des raisons économiques.
Mon propos ce jour sera formulé sous le prisme des questionnements qui
préoccupent les sphères sociologiques culturelles, politiques et économiques
du pays. Il s’agit en d’autres termes de savoir : - Que faire de l’énorme potentiel de cette forte communauté des
Camerounais résidant depuis 7 générations à l’étranger et estimé
à plus de 8 millions, suivant les études statistiques sur la Côte ouest
du monde (Canada, Usa, Amérique latine, et Europe et Afrique) le
premier mouvement associatif des Camerounais selon le
registre des entreprises du Canada a été enregistré en 1967 dont
il y a 57 ans aujourd’hui. - Comment atténuer l’immigration massive et la fuite de nos
cerveaux vers les pays étrangers. - Comment corriger l’image du Cameroun et des Camerounais qui a
été écornée par des actions peu reluisantes dans les
représentations diplomatiques en 2018. - Comment capitaliser l’expertise et la présence de nos
compatriotes, experts de haut vol dans les sphères stratégiques
des organismes qui gouvernent le monde, on parle de plus de 47000
ingénieurs, plus de 23000 médecins, plus de 68000 enseignants,
formateurs, docteurs. - Comment construire une identité Camerounaise spécifique qui la
démarque des autres communautés africaines à l’intérieur comme à l’extérieur du pays - Comment mobiliser l’ensemble des énergies pour l’insertion et la
réinsertion dans leurs pays d’accueil et leur pays de naissance. - Comment capitaliser l’ensemble des moyens matériels, humains
et financiers mobilisés par nos compatriotes pour le
développement du pays.
Cet ensemble de questionnements qui a fait l’objet de nombreuses études, des
conférences débats et du dernier Dialogue Nationale pour une orientation
stratégique gouvernementale a fait germer plusieurs solutions qui du reste a
permis au Gouvernement jusqu’à lors d’amorcer la prise en compte de l’apport
de nos compatriotes de l’étranger dans le développement sociopolitique,
économique et culturel du pays. C’est le lieu pour moi de profiter de l’occasion
qui m’est donnée en ce jour pour remercier premièrement les deux Présidents
des deux chambres du Parlement qui ont donné leur accord pour la création du
REP-COD (Réseau Parlementaire Diaspora Coopération décentralisée et
transfrontalière) avec pour Premier président, l’honorable Louis Henri
Ngantcha lui-même ancien Diaspora de France et son équipe.
Et deuxièmement le gouvernement Camerounais par son Chef de l’État S.E M
Paul Biya d’avoir oƯ ert des bureaux provisoires à Yaoundé à ce réseau pour
l’accueil de la Diaspora situé face boulangerie calafatas.
Dans la même veine, il m’échoit l’honneur de remercier et de féliciter
particulièrement son Excellence M le Ministre Henri Eyebe Ayissi, pour
l’invitation spécial et surtout sa perpétuelle détermination à prendre en compte
l’apport de la diaspora camerounaise dans le développement des actions de
son département ministériel à travers plusieurs actions menées. Et, encore
aujourd’hui, le féliciter d’avoir exécuter les instructions du président de la
République lui demandant de trouver à Yaoundé et environ 2000 m², désormais
c’est chose faite dans la localité de Mbalngong.
M le Ministre au nom de la communauté des Camerounais de l’extérieur
que je représente Sous les mouvements GIVE BACK TO MAMA ET CAMEROON
DIGITAL BOOST (EUROPE, AMERIQUE DU NORD ET ASIE) nous vous
transmettons nos sincères encouragements pour cette initiative louable, qui
viendra changer l’image actuelle des Camerounais de l’étranger. Cette Maison
de la Diaspora, vitrine du Cameroun à l’étranger vient répondre aux 7
préoccupations citées plus haut.
En eƯ et, la Maison de la Diaspora tel que définie par son Auteur, inspiré
du discours du 10 février 2021 de Son Excellence Paul Biya Président de la
République du Cameroun et Président du RDPC dans son adresse à la jeunesse camerounaise disait je cite (…… si vous allez à la conquête du monde,
revenez construire votre pays, faites rayonner le Cameroun …) cette citation
permet de replacer les Camerounais de l’étranger au Cœur du développement
stratégique du pays.
En outre, cette Maison de la Diaspora devra servir de Case
Communautaire pour la construction d’une identité camerounaise à l’étranger,
et le regroupement des eƯ orts financiers, matériels et logistiques, pour
l’amélioration des conditions de vies des Camerounais à l’extérieur comme à
l’intérieur du pays. Elle pourra aussi servir de lieu d’apprentissage des codes
d’insertion dans diƯ érents pays d’accueil. Par ailleurs, en marge de cette
Maison de la Diaspora pilote au Cameroun, c’est le lieu d’envisager la création
de ses représentations à l’étranger sous le vocable (Maisons du Cameroun),
rattachée aux Représentations Diplomatiques du pays pour un travail en
synergie convergeant vers plus d’emphase dans le développement de nos
compatriotes dans leurs pays d’accueil et la base de la promotion du label
MADE IN CAMEROON.
Pour finir, nous sommes conscients qu’il y’a encore beaucoup à faire et
nos compatriotes ont des attentes majeures et peut être légitime, mais je dirais
comme un proverbe Juif qui traduit Merci qui veut dire AJOUTEZ ENCORE.
La diaspora et les Camerounais de l’étranger sont confiant que le
Président de la République, homme sage et patriarche, connait les
problèmes et les préoccupations de ses enfants, il saura au temps
opportun répondre à ses attentes.