Réagissant à l’interdiction de la célébration de son mariage par le chef de terre de Yaoundé 2 , le porte parole de Maurice Kamto , Olivier Bibou Nissack soutient mordicus qu’en dépit de cette décision du sous préfet , il ira à l’hôtel célébrer son mariage .
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!On assiste désormais à un ping pong entre le sous préfet de Yaoundé 2 et Olivier Bibou Nissack , sur les antennes d’équinoxe , le porte parole de Maurice Kamto déclare « J’ai honte pour mon pays, Les règles qui gouvernent l’exercice du mariage relèvent du droit des personnes. Elles sont donc régies au plan judiciaire et non administratif, c’est une garantie constitutionnelle. C’est un acte, motivé par des intérêts de politique politicienne, qui traîne dans la boue l’image de l’administration publique camerounaise.
Je me rendrai à l’hôtel Massao avec mon témoin, Maurice Kamto. Nous allons célébrer avec les convives et je vais me constituer prisonnier s’il le faut, qu’on m’arrête parce que j’ai émis le noble vœu de vouloir me marier » Olivier Bibou Nissack est soutenu dans ses propos par Maître Christian Ntimbane Bomo qui déclare :« L’absence de publication des bancs, formalité prescrite avant la célébration d’un MARIAGE, n’est pas une condition de nullité de mariage.
Seul l’officier d’Etat-civil encourt une sanction civile.
Encore qu’il faut que cette célébration ait causé un préjudice à une personne qui avait intérêt à s’opposer à ce mariage.
S’agissant de la déclaration du mariage à la Sous-préfecture.
En droit, la célébration du mariage par un officier d’état civil, est un acte de puissance publique, une mission de service public par nature.
Elle n’obéit donc pas au régime des déclarations de manifestation publiques.
C’est tout comme si on demandait aux administrations publiques qui se rencontrent dans le cadre de leur service dans des hôtels et autres lieux de déclarer leurs rencontres à la Sous-préfecture.
C’est de l’absurdité totale. »