Le Président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun(CDHC) , le Professeur James Mouangue Kobilasouligné a reçu ce 20 juin Madame Racky Chaupin Pierre Marie, représentante spéciale d’ONU Femmes, dans le cadre d’une visite de courtoisie. Cette rencontre a permis aux deux personnalités de discuter de plusieurs sujets clés notamment la situation des femmes et des filles au Cameroun.
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Madame Racky Chaupin Pierre Marie a pris fonction en 2023 au Cameroun et considérant l’importance de la Commission des droits de l’homme du Cameroun, il était naturel pour elle de venir visiter la CDHC. Cette visite vise donc à renforcer les liens entre ONU Femmes et le Cameroun dans la lutte pour les droits des femmes. Au terme des échanges, la représentante spéciale d’ONU Femmes a déclaré que son organisation est prête à accompagner le Cameroun dans le cadre de l’amélioration des droits des femmes et des filles, en apportant son expertise et son soutien.
« L’épanouissement des femmes et des filles est très important dans une société, il faut travailler ensemble pour mettre fin aux violences faites à ces dernières» argue t-elle. Racky Chaupin Pierre Marie a mentionné que les échanges ont porté sur des questions telles que la situation des femmes détenues dans les prisons, qui ont des besoins spécifiques et nécessitent un soutien. Les deux personnalités ont également discuté de la recrudescence des cas de féminicide au Cameroun et de la manière dont leurs institutions doivent collaborer pour apporter leur soutien au gouvernement afin de réduire les cas de violence. En outre, le Pr Mouangue Kobila et son hôte ont abordé les défis que les femmes et les filles rencontrent dans leur vie quotidienne, tels que la discrimination et la pauvreté.
Ils ont également échangé sur les mesures que le Cameroun peut prendre pour améliorer la situation des femmes et des filles, notamment en ce qui concerne l’accès à l’éducation, à la santé et aux opportunités économiques. Madame Racky Chaupin Pierre Marie a affirmé que les questions des femmes sont transversales, touchant plusieurs niveauxet que tous ces secteurs doivent travailler en synergie pour apporter des conditions propices à l’épanouissement des femmes et des filles au Cameroun. Avant de se séparer, les deux personnalités se sont échangés des présents.
