Dans une énième sortie sur sa page Facebook , le militant du MRC Wilfried Ekanga critique de manière véhémente le Chef de l’État .Selon lui , Paul Biya est à la remorque de l’histoire .
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La poubelle de l’Histoire.
Toute sa poiscaille sans tête en est consciente : on ne citera jamais ce type aux côtés de Jerry Rowlings, de Thomas Sankara, de Sylvanus Olympio, de Julius Nyerere ou de Modibo Keita. Pas même pour plaisanter !
La génération suivante ne retiendra rien de lui. Rien. Et ce malgré quatre éternités de pouvoir.
Moussa Traoré (Mali), Gnassingbé Eyadema (Togo), Blaise Compaoré (Burkina) etc… ont aussi passé des siècles sur le trône, mais ils ont totalement disparu du souvenir collectif alors que certains d’entre eux ne sont même pas encore décédés !
Car l’Histoire ne fait pas semblant ; elle n’est pas corrompue. Et pour ce type de personnage inutile, elle ne retient qu’une seule destination : la poubelle.
Paul Biya : expulsé par toutes les grandes nations, définitivement rapatrié dans son pauvre pays en attendant la mort. Incapable de sortir dans les rues de sa propre capitale, et reclus dans un bunker comme un malfrat en détention.
Incapable de gérer une compagnie aérienne (0 vol international en 2021 et aucune éclaircie en vue) quand le Cameroun disposait pourtant du majestueux Boeing 747 il y a 50 ans. Incapable d’organiser une CAN depuis 1972, incapable de finir une autoroute de 7 kilomètres après 11 ans, ni de terminer les 30% d’un axe de 200 km deux ans après les délais prévus. Incapable de fournir de l’eau et de l’électricité continue à 50% de sa population dans un pays zébré de fleuves. Incapable de nommer des jeunes à des fonctions stratégiques de l’État dans un pays à 80% constitué de jeunes. Incapable de réaliser le moindre projet sans surfacturation au centuple !
Génocidaire notoire, traînant plus de 12 000 morts à son actif rien que sur les 5 dernières années , il est incapable de se rendre à un supposé « dialogue national » qu’il a lui-même initié. Incapable de participer à un débat télévisé face à ses concitoyens. Incapable de visiter des chantiers situés à un jet de pierre du bunker. Incapable de fournir des couveuses pour nouveaux-nés quand le champagne coûte 1,5 milliards à Étoudi. Le sang de Monique Koumatekel crie encore à nos oreilles, dans un pays qui ne brille que par l’arrogance crétine de son régime.
La poubelle, la poubelle, la poubelle de l’histoire.
Depuis l’atteinte du point d’achèvement en 2006, la dette publique du Cameroun a explosé. Elle avait été réduite à 11% du PIB et se chiffre aujourd’hui à 45%. Le pays se retrouve donc plus endetté après la réduction de sa dette qu’avant (Allez comprendre la logique !). Paradoxalement, les libertés elles, ont encore reculé depuis 2018 : les arrestations hasardeuses fondées sur la rancune sont devenues la nouvelle règle de droit chez ceux qui pensent avoir un titre de propriété sur la république. Le tribalisme nourri et entretenu par un monarque qui fait croire à ses frères du village que » Nous avons le pouvoir. »
On peut donc chasser des compatriotes et leur verser de l’eau en leur disant : » Rentrez chez vous ! »
Et on peut tuer Samuel Wazizi après d’horribles tortures dans l’obscurité du SED et faire disparaitre à jamais le corps.
Incapable d’encourager la discussion sur la réforme monétaire et la sortie du CFA. Incapable de financer la haute technologie (ex. Tema Biwole) après de gros bavardages vides. Le Cameroun traîne avec lui un énorme boulet humain : un fossile démodé amoureux du statut quo et d’un paralysme politique préhistorique. Il a dégouté toute une jeunesse de la chose politique, leur faisant croire que c’était le chemin le plus sûr pour perdre la vie. Ainsi, il pouvait piller en toute quiétude.
On a beau regarder sous tous les angles , il n’y a rien à faire. Les poubelles de l’histoire attendant leur prochain client ! Il faut être foncièrement cinglé pour soutenir une telle calamité appelée « bilan. »
( Même si je comprends que certains aiment les poubelles. On les appelle les Mouches )