Écrire c’est extérioriser ses idées afin d’impacter la société et pour y arriver l’auteur procède par une observation des faits sociaux , c’est ce qu’a fait Joël Assiga dans son roman ”Combien en mourront encore ? » , un roman qui nous promène dans les dédales des réalités camerounaises .
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!«Le rôle de l’écrivain est de faire en sorte que nul ne puisse ignorer le monde et que nul ne puisse s’en dire Innocent » a dit Jean Paul Sartre ,à l’aune de cette maxime , Joël Assiga a su toucher des points sensibles de notre société .La santé étant un domaine souverain , l’on constate que les camerounais souffrent dans des hôpitaux.Santana, l’héroïne du roman est la métonymie de la jeunesse camerounaise , en classe de 3ème , elle se rebelle de l’autorité parentale en s’adonnant aux rapports sexuels non protégés , elle tombe enceinte et est obligée d’arrêter ses études . La suite du roman nous fait découvrir le sombre et hideux visage de nos centres de santé .Dr Albert Zé , présent sur le panel déclare que ce roman est un bon tremplin pour observer nos hôpitaux et déplore l’absence de la couverture de santé universelle au Cameroun . Même son de cloche pour le Dr Honorine Ayina qui affirme que ce roman est une peinture de la société camerounaise
Divisé en 7 chapitres , contenant 105 pages , le roman a été publié aux Éditions Baudelaire en France et mérite d’être lu par tous .