Dalami Abdoulmoumini au chevet d’une famille victime de violences conjugales

Yahaya Idrissou

Bangoans abada julienne Gaëlle
était pleine de vie , rayonnante , belle , ambitieuse , infirmière diplômée d’Etat , malheureusement arrachée brutalement à la vie par les coups assassins de son conjoint Nguentsop à la veille de son voyage au Canada pour poursuivre ses études après une énième dispute .

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Le 15 août 2020 est une date inoubliable pour Maman Abada résidante au quartier Ahala Barrière ( Montée Etoa ) , à 2h du matin , elle a vécu en compagnie de sa petite fille , la bastonnade mortelle de sa fille . Les cris de cette dernière résonnaient comme un écho sonore de la détresse .Apeurée , mais avec une bonne dose de courage , elle est venue secourir sa fille avec une flèche . Malgré ses appels , le voisinage n’est pas venu à son chevet . Conduite à l’hôpital du CHU , après deux semaines d’hospitalisation , Julienne Gaëlle est allée rejoindre son feu père au Royaume des morts .

Face à cette effroyable , le Président de l’UNDC qui a fait de la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes est allée au chevet de cette famille une énième fois , car depuis l’assassinat de cette femme , il pourvoit aux besoins de cette famille .

Récit de l’assassinat

«Le jour de cette bastonnade mortelle , vers 16h , je suis sortie , je l’ai laissée avec ses 4 enfants avec son conjoint . Quand , je suis rentrée , je me suis endormie , vers 2h , j’ai été réveillée par des cris stridents de Gaëlle . Lorsque je suis arrivée , je l’ai trouvée entrain de battre sur ma fille avec des bottes en fer comme , il est mécanicien , ayant pris peur , il a fui . Lorsque , je me suis approchée de ma fille , elle gémissait de douleurs , son visage était amoché . Nous avons fait les tours des hôpitaux , de l’hôpital central à l’hôpital d’Efoulan , finalement c’est au CHU qu’elle a été internée , j’ai eu à dépenser plus de 2 millions de FCFA , constatant que son état de santé ne s’améliore pas .Nous sommes rentrées à la maison , quelques jours après ,elle a rendu l’âme .
Ce n’est pas la première fois qu’il tape sur ma fille , la première fois , elle avait perdu des jumelles , j’ai porté plainte à la gendarmerie d’Ahala , il a été arrêté puis relaxé . Pour cette bastonnade qui l’a emportée vers l’eau delà , elle portait son enfant de deux mois . Aujourd’hui , ce Nguentsop grâce à la complicité de sa famille , il est au Gabon .
Un malheur n’arrivant pas seul , deux mois après son décès , un cadre de la CAMTEL voulant arracher mon terrain a réussi par des stratagèmes à faire venir un camion de gendarmes et des bulldozers qui ont détruit ma maison . Après des batailles judiciaires , il a perdu le procès , vous même , vous voyez , je n’ai pas l’argent pour reconstruire , dans l’urgence , j’ai construit une petite hutte pour rester avec les 4 enfants (qui ne sont pas les enfants de Nguentsop) .Cette année(2021-2022) La Première Dame Mama Chantal Biya s’est occupée de la scolarité de 3 enfants . J’aimerais lui dire que je vis dans une hutte avec ces enfants , la maison a été cassée par Monsieur Mvondo Directeur à la CAMTEL.» avoue Madame Abada

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