Durant plusieurs jours , l’inoxydable Dr Peyou Ndi Samba en compagnie de plusieurs docteurs et pharmaciens ont travaillé avec pour objectif de mettre sur pied des médicaments faits à base des plantes médicinales .Une solution qui viendra édulcorer l’importation des médicaments fabriqués par des laboratoires occidentaux .Ce mercredi 24 août s’est tenue la cérémonie de clôture de cet atelier de recherche .
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Une cérémonie riche en couleurs et en enseignements notamment avec la tenue de plusieurs exposés qui portaient sur une variété de thèmes . Les protagonistes ont dévoilé l’état d’avancement de leurs travaux .Une transversalité d’activités dont le point d’orgue impulsera une nouvelle dynamique au Cameroun et dans le monde .Car , il est inconcevable qu’avec cette manne offerte par la nature que l’Afrique se retrouve encore à importer des médicaments .Du côté de RIRCO , la matérialisation est effective avec des médicaments africains disponibles qui soignent une constellation de maladies .
Il faut le dire , actuellement, le continent africain produit moins de 5 % des médicaments que consomment ses
populations alors que 95 % sont importés, révèle Proparco dans son rapport 2018 intitulé « Le médicament
en Afrique : répondre aux enjeux d’accessibilité et de qualité ». Selon la filiale de l’Agence française de
développement, bien que certains pays comme l’Afrique du Sud et le Maroc réussissent à couvrir 70% à 80%
de leurs besoins pharmaceutiques, de nombreux pays comme ceux d’Afrique centrale dépensent encore une
part considérable de leur budget public pour importer 99 % des médicaments que consomment leurs
populations. Le volume de médicaments importés sur le continent, qui représentait un marché de 4,7 milliards
USD en 2003 ; puis 20,8 milliards USD en 2013, devait atteindre une valeur comprise entre 40 et 65 milliards
de dollars US en 2020, selon le cabinet conseil McKinsey. Une situation en partie responsable des déficits
de balance commerciale des pays Africains.
Paradoxalement, la mise au point de médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle, notamment les
phytomédicaments, occupe une place importante dans les instituts de recherche en Afrique et chez les
tradipraticiens. Les différents travaux qui y sont réalisés vont de la recherche de l’information à la formulation galénique de nouvelles spécialités pharmaceutiques dignes d’intérêt pour le traitement de pathologies
majeures comme le paludisme, la drépanocytose, l’hypertension artérielle, les cancers, le diabète, les diarrhées
de l’enfant, les infections respiratoires, les infections sexuellement transmissibles, le VIH/SIDA, etc.
Au Cameroun , on peut se targuer de ce travail mis en exergue par le Dr Peyou Ndi Samba .
Le Dr Abdel Mouliom qui a participé à cet atelier se dit satisfait et surtout prêt à affronter de nouveaux défis , car il repart bardé de connaissances et de savoirs . Sentiment de joie aussi pour le Dr Peyou Ndi Samba , figure de proue de la médecine traditionnelle africaine qui a initiée cette rencontre . Pour elle , cet atelier marque la continuité d’un travail débuté , il y »a plusieurs années au Cameroun , sauf qu’avec ce travail , c’est un énorme progrès pour la médecine traditionnelle au Cameroun , en Afrique y compris Madagascar et les îles de l’océan Indien .