Du 1er au 07 avril 2024, la ville de Yaoundé va vibrer aux rythmes de la semaine de sensibilisation sur l’autisme organisée par L’association Handicap sans visage, la présidente Flore Hantzer s’est entretenue avec les Hommes de Médias ce 22 mars afin de décliner les contours et les pourtours de l’événement.
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L’autisme est une maladie qui altère les comportements des enfants, il est nécessaire de créer un espace qui leur est dédié, sensibiliser les camerounais sur cette maladie et favoriser les échanges entre les parents des enfants autistes, de ce fait, il est nécessaire de mettre en place cette semaine de sensibilisation qui se déroulera au musée national. Du 1er au 07 avril, plusieurs activités se dérouleront à l’instar des consultations gratuites, rencontres entre parents et professionnels, journées de jeux avec les enfants…

En outre, comme lors de la précédente édition une soirée de gala caritative sera organisée cette année au Hilton hôtel le vendredi 05 avril , le but étant de récolter les fonds pour construire un centre spécialisé pour les enfants autistes. Plusieurs artistes distilleront des mélodies afin de barrer la route à l’autisme à l’instar de Ben Decca, Le groupe X Maleya, Sissy Dipoko, Jaja Tresch.« Parceque les enfants autistes ont des difficultés à jouer avec d’autres enfants, ce centre spécialisé leur permettra de s’exprimer, car le jeu est une thérapie. Ils auront un espace de jeu et les parents pourront venir les laisser et à aller se reposer.En outre, il sera question de créer un fichier qui va recenser le nombre d’enfants autistes, je me suis rapprochée des ministères qui s’occupent de ces enfants notamment le Ministère de la santé, le Ministère des affaires sociales et j’ai constaté qu’il y’a pas un fichier, j’appelle donc les parents à inscrire leurs enfants. Nous avons un forum où on on travaille, au fur et à mesure les parents intègrent.» déclare Flore Hantzer.
Par cette activité, les yaoundéens sont invités à venir découvrir les facettes de l’autisme, il ne faut plus marginaliser et stigmatiser les enfants autistes, car le handicap n’a pas de visage.