UN OUVRAGE revisite LE MALAISE du FOOTBALL CAMEROUNAIS

Yahaya Idrissou

 » Les rides de l’imposture, un football camerounais usé et éclaté », est un essai littéraire à caractère scientifique.
Ce livre comprend deux parties essentielles, 20 chapitres au total.

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La première  » L’usure destructrice » qui fait partie de ces nombreux malheurs, qui entachent réellement l’image de ce football camerounais. Dix chapitres constituent cet ensemble.

La deuxième partie  » l’éclatement détestable », intègre ces autres faiblesses du football local. Les images qui en découlent honorent pas sa propre dignité. Un ensemble de dix chapitres représente ces aspects.
Entre fausses apparences et allégations mensongères, tel est entre autres le rythme qui anime le football camerounais. Cette situation malheureuse n’a pas échappé à l’écrivain Alain Georges Betsi qui le décrit dans son énième livre intitulé « Les rides de l’imposture, un football camerounais usé et éclaté ».

Edité par Nnâ Maria Yaoundé-Cameroun, cet ouvrage subdivisé en deux parties compte dix chapitres pour 284 pages. Dans le livre, Alain Georges Betsi met à nu le dysfonctionnement du football camerounais qui plombe son évolution, depuis l’élection du nouveau président Samuel Eto’o en décembre 2021. Sans faire aucune fixation, l’auteur a répertorié les entités qui sont au four et au moulin de la machine du sport-roi notamment la Fédération camerounaise de football, la ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc), Office national des infrastructures et d’équipements sportifs (Onies), Syndicat national du football Camerounais (Synafoc), Association des clubs d’élite du Cameroun (Acec), Association des clubs de football amateur du Cameroun (Acfac) et le Ministère des sports et de l’éducation physique (Minsep).

« Des amitiés et alliances de façades, le football camerounais paye cash le prix fort de cette hypocrisie nocive. On reste au sein du cercle, pour sauvegarder ses intérêts personnels. On s’écarte en s’éloignant en même temps du cercle vicieux de décisions. Aux motifs de ces écarts qui choquent, et perturbent l’ensemble des intérêts du football local » explique l’écrivain, après avoir constaté qu’entre les institutions suscitées, la question du football n’est pas au centre. Ce qui le pousse à affirmer que : « le football camerounais se porte mal. Toute personne dotée de bon sens ne dirait le contraire. A moins d’être aveuglé par autre chose, qu’un sentiment humain bien consu et soigneusement étoffé. »

Une seule issue peut sortir le football local dans cette cacophonie. « La seule marque honorable consisterait à se soumettre. Ceci par le canal d’un strict rabaissement de soi. Ce qui permettrait si possible, d’accéder au panthéon de la parfaite gloire » prescrit-il.
Alain Georges Betsi, par ailleurs historien et enseignant de formation. Il a plusieurs productions littéraires à son actif,toute chose qui cadre avec sa passion de l’écriture. Pour tout dire, il totalise actuellement 17 ouvrages, dont 14 de ces œuvres traitent uniquement sur le football.

« le football camerounais se porte mal. Toute personne dotée de bon sens ne dirait pas le contraire. A moins d’être aveuglé par autre chose qu’un sentiment humain bien cousu et soigneusement étoffé. Jamais un échec ne se transformera en réussite et vise versa. Le temps d’un examen approfondi n’est pas celui de sentences prononcées contre quiconque. Ce qui choque pertinemment les esprits, est le déni de réalité  » explique Alain Georges Betsi pour conclure l’ouvrage qui est un véritable chef d’œuvre pour tous les étudiants, les chercheurs et autres passionnés des belles lettres.

Mohamed Moluh

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