Plusieurs femmes se sont réunies au Ministère des postes et télécommunications pour suivre la formation de ce programme qui œuvre pour le développement des femmes. «Quand les seniors vous parlent! » telle est la thématique qui a régi les travaux.
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Dans un monde phallocratique dominé par les Hommes où les femmes sont reléguées au second plan, la femme doit s’affranchir des jougs et des stéréotypes qui la maintiennent dans une sorte de dépendance. De ce fait, elles doivent sortir de leur zone de confort pour impulser une dynamique d’évolution et de révolution.
Il est clair, selon
ONU Femmes, les femmes assument 2,6 fois plus de tâches familiales et de travaux domestiques non rémunérés que les hommes. Outre la répartition inégale des ressources économiques, qui sont non seulement un droit, mais permettent également d’accélérer le développement dans de nombreuses régions, il faut trouver le juste équilibre dans la répartition des tâches familiales entre les hommes et les femmes. Les droits sexuels et reproductifs sont intrinsèquement cruciaux. Les violations de ces droits exacerbent d’autres formes de discrimination, par exemple en privant les femmes d’un accès à l’éducation et à des emplois décents. Et pourtant, seulement 52 pour cent des femmes mariées ou vivant en concubinage prennent librement leurs propres décisions concernant les rapports sexuels, l’utilisation de moyens de contraception et les soins de santé.
Bien que davantage de femmes aient accédé à des postes politiques ces dernières années, notamment grâce à l’adoption de quotas spéciaux, elles n’occupent encore aujourd’hui que 23,7 pour cent des sièges dans les parlements, un pourcentage bien loin de la parité. La situation n’est guère meilleure dans le secteur privé, où les femmes occupent moins d’un tiers des postes de haute direction et de cadres intermédiaires dans le monde rapporte ONU Femmes.
Concernant la formation du programme 52 semaines femmes et digital , Alende Régine venue du Canada a exhorté les femmes à se mettre au travail pour pouvoir s’affranchir des jougs de la dépendance.«Les femmes sont stigmatisées dans la société, elles occupent moins de poste de responsabilité alors qu’elles ont les mêmes compétences que les hommes , pis encore, elles n’ont pas les mêmes salaires que les hommes alors qu’elles font les mêmes tâches » elle renchérit en disant que le développement d’une société est lié à l’épanouissement des femmes. «Femmes et hommes doivent travailler ensemble pour opérer cette évolution.»MUTLEN Pauline
Catherine BIKAY, Présidente de l’association des femmes du MINPOSTEL, représentante personnelle de Mme le Ministre dans sa prise de parole a relevé l’importance de ce programme didactique qui forge l’esprit entrepreneurial auprès des femmes, pour, elle son association cadre avec les objectifs du gouvernement camerounais qui vise à promouvoir un cadre propice pour l’essor des femmes.
Samuel Ervé Mandeng, chantre du numérique et de l’entrepreneuriat vivant au Canada qui œuvre pour que les camerounais basés à l’étranger reviennent investir au Cameroun a aussi appelé les femmes à opérer un changement de paradigme, à sortir de leur zone de confort pour un développement tous azimuts.