Michèle Ndoki (invitée du Talk Po de Orin Consulting) : « Je ne suis pas en promotion pour un nouveau parti politique »

Yahaya Idrissou

Michèle Ndoki était l’invitée du Talk Po du cabinet Orin Consulting en fin de semaine dernière. L’avocate, ancienne égérie du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a profité de cette occurrence pour éclairer la lanterne de l’opinion sur le mouvement Les Bâtisseurs qu’elle implémente de plein pied depuis son exclusion du MRC. « Je ne suis pas en promotion pour un nouveau parti politique », a lâché Michèle Ndoki d’entrée de jeu.

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Elle met ainsi fin à la rumeur, entretenue depuis plusieurs semaines dans la presse, qui la présente Les Bâtisseurs comme une nouvelle formation politique en cours de légalisation. « Les Bâtisseurs est un mouvement de réflexion et d’action politique qui veut replacer le peuple au centre du débat public en lui redonnant la parole », argue l’avocate.
Pourquoi une telle ambition ? C’est la question qui brûle les lèvres et à laquelle Michèle Ndoki ne s’est pas débinée. Elle explique que cette nouvelle proposition politique part d’un constat : le débat est actuellement cristallisé autour des leaders politiques charismatiques qui l’embrigadent. Un véritable cul de sac que Les Bâtisseurs entendent éventrer en replaçant le peuple au centre du jeu loin de toute partisannerie. Tout un programme.
Pour celle qui a été longtemps présentée comme l’un des principaux lieutenants de Maurice Kamto au MRC, il faut maintenant entamer une vaste consultation populaire afin de faire émerger des revendications politiques venues du peuple pour les mettre sur la place publique. Surtout qu’en 2025, les Camerounais retournent dans les urnes pour élire leur nouveau président. Mais avant, il faut tenir le pari de rassembler « la grande majorité » des citoyens.
Le train est en tout cas lancé. L’arborescence des Bâtisseurs se met en place pied après pied. Michèle Ndoki indique que la phase de recrutement a commencé. En premier, il est question de trouver des représentants régionaux. Ce qui est en bonne voie. La preuve, cinq régions sur dix ont déjà à leur tête un représentant. Le reste n’est qu’une question de temps.

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