Après des protestations des collectifs d’enseignants relatives à leur situation de travail , le Président de la République a pris des mesures afin d’apurer la dette dûe à ces seigneurs de l’éducation .Mais , il en ressort que les personnes chargées d’appliquer la décision présidentielle ont ignoré les enseignants issus de la promotion 2012 jusqu’en 2017 .
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Plus de 700 enseignants seront recalés après la décision du Chef de l’État nous informe Nkoumou Nkoumou Valère Pleg( Professeur des Lycées de l’Enseignement Général) .En compagnie de quelques collègues , ces derniers ont déposé des plaidoyers à la Primature , aux Ministères des Finances et des enseignements secondaires ce mardi 31 mai 2022 .Leur action qui n’est pas une grève ou alors un mouvement de contestation s’inscrit dans une logique pacifique , des enseignants qui clament aussi leur salaire .
Voici leur plaidoyer
NON RESPECT DES MESURES DU CHEF DE L’ÉTAT À PROPOS DE L’APUREMENT DE LA DETTE DUE AUX ENSEIGNANTS
Plusieurs enseignants des promotions comprises entre 2012 et 2017 qui n’ont pas encore perçu leurs rappels ne font pas partie de la liste des bénéficiaires que les services du MINFI s’apprêtent à publier. C’est ce qu’il ressort de la réunion du 25 avril 2022 convoquée par le Secrétaire d’État du MINFI à propos de l’implémentation des mesures du Président de la République. La plupart d’entre eux réclament le rappel du tiers restant (soit 67.000F ou 63.000 F multipliés par le nombre de mois passés avec l’avance de solde), d’autres réclament le rappel du non logement (soit 33.000 F ou 31.000 F multipliés par le nombre de mois passés sans ce non logement) et d’autres encore revendiquent le rappel des deux. Il seraient plus de 700 dans cette situation peut-être un peu en déçà. Or selon le principe phare de paiement selon l’antériorité des promotions, non seulement ils devraient faire partie de la liste des bénéficiaires mentionnée plus haut, mais aussi ils devraient être désintéressés avant les promotions suivantes c’est-à-dire celles comprises entre 2018 et 2021.
Lors de la réunion du 25 avril dernier relative à l’implémentation des mesures du chef de l’État, les services du MINFI ont fait comprendre aux syndicats présents que ces enseignants ne font pas partie de cette liste ; ce qui est contraire aux mesures du chef de l’État qui préconisent d’apurer la dette due aux enseignants en fonction de l’antériorité des promotions.
Pour corriger cette injustice, il a été néanmoins décidé lors de cette réunion, que le MINESEC se penche sur ce dossier brûlant en publiant un communiqué demandant aux concernés de produire un dossier à déposer au service du courrier, de l’accueil et de liaison du MINESEC afin d’être payés en même temps que ceux dont les noms se trouvent sur la liste des bénéficiaires sus-évoquée. Ceci permettra d’assurer la traçabilité des traitements. Toutefois, ceci ressemble fortement à une manœuvre dilatoire car certains de ces enseignants qui avaient déjà déposé un dossier pareil en avril 2021 pour traitement rapide, n’ont rien perçu jusqu’à présent. Certains d’entre eux, faut-il le rappeler, sont à 10 ans d’attente.
Ces enseignants revendiquent avec force l’implémentation des mesures du chef de l’État, Son Excellente M. Paul Biya. En d’autres termes, ces enseignants souhaitent que les décisions prises lors de la réunion du 25 avril 2022 concernant les actions conjointes à mener par le MINESEC et le MINFI soient implémentées afin d’être payés dès le mois de mai 2022, parallèlement à leurs collègues que le MINFI désintéressera aussi à partir de ce même mois de mai parcequ’ils ont déjà trop attendu et trop supporté.