Face à l’affaire d’homosexualité de Brenda Biya, la femme politique Alice Sadio a pondu un texte instructif sur les méfaits d’une telle pratique.

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Sachant à quel point nos enfants d’aujourd’hui sont influençables par les « célébrités », beaucoup de jeunes de l’âge de Brenda Biya et surtout les moins jeunes (adolescents) seront désormais tentés de pratiquer l’ho.mo.sexua.lité par mimétisme, par snobisme. Sans pour autant avoir une réelle spécificité physiologique ou hormonale qui les y contraint.

C’est ça ma crainte.

Pourquoi faut-il absolument faire de la pratique ho.mo.sexue.lle un combat aussi en Afrique parce-que c’est dans l’air du temps en Occident?

Pourquoi nous autres hétéros faisons tranquillement nos choses pour le plaisir et pour la procréation sans pour autant adopter et brandir un drapeau comme celui des LGBT ?

Pourquoi la civilisation occidentale veut-elle absolument nous assugetir à ses normes? À ses combats? Avons-nous les mêmes urgences existentielles ? En Afrique il y’a des problématiques d’urgence comme la famine, les maladies (très bien soignées de nos jours mais dont des milliers d’Africains en meurent encore,faute de plateau technique approprié) les guerres fratricides, les dictatures, la pauvreté, etc.

Et en ce même siècle, le deux poids deux mesure a toujours cours: la polygamie, pour ne citer que ce pan de l’arsenal civilisationnel kemite, est toujours stigmatisée et diabolisée en Occident. Vous êtes polygame, vous êtes passible d’expulsion ou de refus de visa dans leurs pays.

Et nous baissons la tête. Tels des lâches.

Rappelons-nous que la même Brenda Biya avait fait une sortie sur ses comptes où elle racontait sa mésaventure dans un rendez-vous librement consenti avec un garçon, qui avait mal tourné (le gars lui avait posé un lapin et elle en était déçue, car disait elle alors, elle avait vraiment eu un coup de coeur pour cet homme…).

On peut donc en déduire qu’elle a également un penchant hétérosexuel.

Alors, pourquoi serait-ce t-il tabou de débattre sur l’hypothèse de ce qu’aurait pu être son orientation sexuelle si son entourage immédiat avait peut-être veillé au grain, en étant peut-être strict, en ne lui passant pas tous ses caprices, en créant un environnement qui soit de nature à développer davantage son côté hétéro? En lui montrant les lignes de démarcation du permis et de l’interdit en société ?
Les experts sur la question sont mieux placés…

Mais ç’aurait pu être une option non?

Pourquoi les africains d’aujourd’hui plient-ils aussi facilement l’échine devant ce diktat civilisationnel venu d’ailleurs?

Ne serions nous pas entrain de trahir et d’infliger une deuxième exécution sommaire à tous les Braves combattants qui donnèrent leurs vies pour défendre notre territoire et notre identité civilisationnelle spécifique ?

Pour l’Africain, je revendique le droit à l’autodétermination. C’est à celà que l’on mesure le degré d’indépendance d’un Peuple. D’une Nation.

CryMyBelovedCountry

Alice Sadio