C’est la résultante d’ une correspondance adressée au président Paul Biya , au mois de septembre 2022, par le président de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), de l’Union africaine (UA).Ce dernier a annoncé au Président camerounais que son pays est devenu « l’État champion » sur le continent en matière de soumission des rapports périodiques. Dans cette même lettre, le Congolais Rémy Ngoy Lumbu justifie le statut que la CADHP, qu’il dirige, accorde au Cameroun.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!« À ce jour, la République du Cameroun est le premier et seul État partie à avoir consacré son rapport périodique à la mise en œuvre des trois instruments pertinents actuellement en vigueur, à savoir : la Charte africaine relative aux droits de l’Homme et des peuples, le protocole de la Charte africaine relatif aux droits des femmes en Afrique (protocole de Maputo) et la Convocation sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées internes en Afrique (Convention de Kampala) », écrit Rémy Ngoy Lumbu.nous informe le site stopblablacam.
Il se rappelle qu’en janvier 2020, le Cameroun a soumis les 4e à 6e rapports périodiques lors de la 67e session ordinaire de la Commission africaine qui s’est tenue la même année à Banjul en Gambie. « À la faveur des dernières sessions, la Commission africaine n’a cessé de considérer les 4e et 6e rapports périodiques de la République du Cameroun comme un modèle et une bonne pratique continentale », poursuit Rémy Ngoy Lumbu.
C’est pour cette raison que l’UA considère que le Cameroun est un pays « modèle » en matière de bonnes pratiques. Les autres États parties à la charte des droits de l’Homme et des peuples sont appelés à s’inspirer de l’exemple du Cameroun.