Comme le dit si bien André Malraux, l’art est un anti destin, en ce sens qu’il transcende des milliers de générations. En tant qu’artiste des lettres, Joseph Marie Eloundou a pris le soin de recueillir des informations bien recoupées afin de livrer aux lecteurs un ouvrage clair . Paru aux Éditions de Midi, Jean Bernard Ndongo Essomba La légende, Un modèle pour les générations futures compte 158 pages , l’ouvrage a été préfacé par Le Ministre Benoît Ndong Soumhet et postfacé par le Gouverneur Jules Marcellin Ndjaga.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Avec la mort de l’honorable Jean Bernard Ndongo Essomba le vendredi 17 mars 2023, la Lekié a perdu un patriarche, la politique un maître et le Cameroun , un illustre compatriote. Autodidacte, il a su impacter des générations, méthodique, travailleur acharné et surtout esthète de la politique, il a su maintenir le parti des flammes sur le sentier des réussites nous apprend Jean Marie Eloundou . Le préfacier qui a connu le patriarche depuis les années 90 écrit « Le Président était un homme d’une grande humilité . Je ne l’ai jamais vu envoyer paître une personne humaine de niveau inférieur au nom de sa toute puissance sociale. Il ne s’est jamais autorisé tant d’arrogance ou de condescendance vis-à-vis des autres par référence manifeste ou empruntée à sa toute puissance économique »
Carrière politique
Dans cet ouvrage, l’on apprend que Jean Bernard Ndongo Essomba a été un flamboyant homme d’affaires , troisième vice-président de la Chambre de commerce , d’industrie et des mines (CCIM) à partir de 1984. Il reçoit une nomination au Comité central de l’Union nationale du Cameroun (UNC) par le président Paul Biya (agissant en sa qualité de président de l’UNC) en mai 1984. Lorsque l’UNC devient RDPC lors du congrès du parti de mars 1985 à Bamenda, il fait partie des 65 membres à part entière du Comité central du RDPC; il devient le Deuxième Secrétaire Adjoint pour les Syndicats.
Des élections locales ont eu lieu en octobre 1987; elles se distinguent par le fait que plusieurs listes du RDPC recoivent l’autorisation à se présenter dans les mêmes circonscriptions, offrant ainsi une mesure de concurrence politique dans le contexte du système de parti unique. Essomba est tête de liste dans la commune rurale de Sa’a, située dans la province du Centre.
Aux élections législatives de mars 1992, il est élu à l’Assemblée nationale comme candidat RDPC dans la circonscription de la Lekié de la Province du Centre ; suite à cette élection, il a été président du groupe parlementaire RDPC de 1992 à 1997. Il a cherché à être à nouveau nommé candidat RDPC dans la Lekié pour les élections législatives de 1997, mais il a été battu lors d’une primaire du parti RDPC par une liste dirigée par Antoine-Louis Ntsimi.
Avant les élections législatives de juin 2002, Ndongo Essomba a de nouveau participé à la primaire du parti RDPC dans la Lekié. Lors de la primaire, tenue les 9 – 10 mai 2002, la liste dirigée par Essomba a battu de justesse la liste dirigée par Ntsimi .il a reçu 2 587 votes contre 2 505 pour la liste de Ntsimi. Après avoir remporté un siège à l’Assemblée nationale, Ndongo Essomba a été élu président du groupe parlementaire du RDPC lorsque l’Assemblée nationale a commencé à se réunir pour son nouveau mandat en août 2002.
Outre l’évocation de la brillante carrière de ce mastodonte de la politique, l’auteur nous parle du sémillant intellectuel Osende Afana et du premier Premier Ministre du Cameroun André Marie Mbida. Outre les témoignages de sa famille nucléaire, le postfacier fait cette belle conclusion en disant que cette œuvre servira de phare pour les personnes qui souhaitent connaître la vie de ce grand homme qu’a été Jean Bernard Ndongo Essomba.