Face à la montée des féminicides, il est urgent de réaffirmer le respect dû à la femme, pilier de notre société déclare Danlami Abdoulmoumini, Président de l’UNDC.
L’adage « La femme est une perle » n’a jamais été aussi pertinent qu’aujourd’hui. Pourtant, la réalité est bien sombre : les féminicides se multiplient, ternissant l’image de notre société et nous rappelant avec cruauté que le chemin vers l’égalité est encore long, déclare Danlami Abdoulmoumini.
D’après l’homme politique,Il est temps de prendre conscience de l’urgence de la situation. La femme, loin d’être un objet, est un être humain doté de droits et de dignités inaliénables. Elle est la mère, la sœur, la fille, l’amie, la collègue… Elle est la vie. En portant atteinte à une femme, c’est l’humanité tout entière que l’on blesse.
Une dynamique de changement nécessaire
La recrudescence des féminicides au Cameroun est un véritable cri d’alarme. Il est impératif d’inverser cette tendance et d’impulser une dynamique de changement profond et durable. Pour Danlami Abdoulmoumini,cela passe par :
Une éducation à l’égalité dès le plus jeune âge : En sensibilisant les enfants aux questions de genre et en leur inculquant le respect de l’autre, nous bâtissons une société plus juste et plus équitable.
Des lois plus sévères : Les auteurs de violences faites aux femmes doivent être punis avec la plus grande fermeté. Il est essentiel de renforcer les dispositifs législatifs et de garantir une meilleure application des lois existantes.
Un soutien renforcé aux victimes : Les femmes victimes de violences ont besoin d’être accompagnées et protégées. Il faut multiplier les centres d’accueil et renforcer les dispositifs d’écoute et d’aide psychologique.
Une mobilisation de tous : Les hommes, les femmes, les institutions, les médias… chacun a un rôle à jouer dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Il est temps de s’unir et de faire bloc contre ce fléau.
La femme, moteur du progrès
La femme est un pilier de notre société. Elle est un moteur de progrès, une source d’inspiration et de créativité. En la respectant, en la valorisant, nous nous enrichissons nous-mêmes.
Il est temps de passer des mots aux actes. En chacun de nous sommeille la capacité de faire bouger les lignes. Ensemble, construisons un monde où chaque femme puisse vivre libre et en sécurité écrit Danlami Abdoulmoumini.
Yahaya Idrissou