Dans un contexte marqué par la recrudescence du nombre d’immigrés clandestins qui sacrifient leur vie pour la quête d’un lendemain meilleur, Erbin Dikongue et Guy Igor Boyeniak ont trempé leur plume dans l’encre de la réalité pour rédiger le roman « Les racines de la liberté ». Paru aux éditions Baudelaire, cet ouvrage nous narre l’histoire d’Embolo.Ce samedi 16 mars 2024 au Quartier Mozart, Guy Igor Boyeniak a eu un échange avec la presse nationale.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!L’immigration clandestine des Africains est un phénomène complexe et souvent tragique qui touche de nombreux pays à travers le monde. Chaque année, des milliers de personnes quittent leur pays d’origine dans l’espoir d’une vie meilleure, mais se retrouvent souvent confrontées à des dangers et des difficultés inimaginables en cours de route. Cette réalité est transposée dans l’ouvrage Les racines de la liberté où le personnage principal Embolo nous entraîne dans les dédales de l’immigration clandestine.«Erbin et moi, on s’est croisé dans le cadre d’une conférence en Allemagne où on parlait de l’immigration clandestine, dans cette optique, on a mutualisé nos efforts pour décrier ce phénomène » affirme Guy Igor Boyeniak.
Les raisons de cette migration clandestine sont multiples : la pauvreté, les conflits armés, les persécutions politiques, le manque d’opportunités économiques, entre autres. Ces migrants prennent souvent des risques énormes en traversant des déserts, des océans ou en se cachant dans des camions ou des bateaux surchargés, exposant leur vie à de graves dangers.
Une fois arrivés dans leur pays de destination, ces migrants clandestins se retrouvent souvent confrontés à la discrimination, à l’exploitation et à la précarité. Beaucoup d’entre eux vivent dans la peur constante d’être arrêtés et expulsés, sans accès aux soins de santé, à l’éducation ou à un travail décent. « Face à cette réalité, il est crucial que les gouvernements africains trouvent des solutions idoines .Il faut décoloniser le système éducatif africain, l’intensification de la lutte contre les détournements des deniers publics, la pratique de la bonne gouvernance afin que les jeunes s’épanouissent dans leur pays.» déclare Guy Igor Boyeniak