L’Homme étant rattaché à l’État par une filiation juridique, sociologique et historique, il se meut sur le territoire afin d’exercer ses prérogatives.Dans cet élan d’activités, il en ressort, qu’avec ses rapports avec autrui, ses droits sont souvent bafoués et violés.De ce fait émerge la Commission des droits de l’homme du Cameroun qui est une institution indépendante qui agit pour la protection des droits des Camerounais.Ce 21 et 22 décembre se sont tenues les 3ème et 4ème sessions ordinaires de l’Assemblée Générale des commissaires de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun au palais des congrès.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Au terme de ces assises, il en ressort que l’année 2022 a été une année dynamique pour ces commissaires qui se sont transcendés afin de mener à bon escient les missions qui leur sont dévolues. «Après l’année 2021 qui a surtout été une année d’imprégnation pour la toute première équipe de responsables et de commissaires de la CDHC, à compter de leur entrée en fonction à la suite de la prestation de serment des quinze commissaires devant la formation des chambres réunies de la Cour Suprême le 29 avril 2021, l’année 2022 a été une année de prise en mains des commissaires.En empruntant le langage aéronautique, l’on peut dire que l’année 2021 a été celle des préparatifs du décollage, l’année 2022, celle du décollage et que l’année 2023 qui s’annonce sera celle de la vitesse de croisière »argue le Pr
James Mouangue Kobila, Président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun. De manière générale, il révèle que l’institution qu’il préside a pu atteindre ses objectifs escomptés grâce à l’appui des hautes autorités de l’État , ce qui a permis à la CDHC d’exercer librement ses missions.Le Professeur de Droit Public déclare que le budget de la CDHC a été revu en hausse«Et voici que nous sommes rendus à un budget 2023 de 3 milliards 946 millions FCFA pour l’exercice 2023( dont 2 milliards 996 millions pour le fonctionnement et 950 millions pour l’investissement), soit une augmentation de 700 millions de FCFA (500 millions pour le fonctionnement et 200 millions pour l’investissement) en valeur absolue par rapport au budget 2022, ce qui représente 21, 56% en valeur relative.»
Outre cette augmentation de l’enveloppe budgétaire, l’on note que la CDHC a bénéficié d’un don en équipements du Ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire composé d’un groupe électrogène, de huit micro-ordinateurs, deux vidéoprojecteurs, quinze fauteuils directeurs, cinq fauteuils visiteurs, trois aspirateurs…
A noter aussi que la CDHC a bénéficié d’un important don du Programme des Nations Unies pour le Développement.
Au nom des Droits de l’Homme
C’est une lapalissade de dire que la CDHC œuvre pour la promotion et la protection des droits de l’homme au berceau de nos ancêtres, en cette année 2022, elle a réalisé une constellation d’activités notamment des déclarations sans omettre l’organisation de nombreuses activités de sensibilisation aux Droits de l’Homme, 61 en tout.
En matière de coopération, le Président de la CDHC a reçu en audience le Haut Commissaire adjoint du Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord au Cameroun , il a reçu en audience aussi S.E Christopher John Lamora, Ambassadeur des États Unis au Cameroun le 25 août 2022, à cette occasion, le Président de la CDHC a remis à l’ambassadeur les observations de l’institution dont il a la charge sur le rapport 2021 du département d’État des États Unis sur les droits de la personne au Cameroun.Une audience a aussi été accordée à Messieurs Leslie Campbell et Ashley Jones du Haut Commissariat de Grande Bretagne le 19 Juillet 2022.
Concernant la protection des droits de l’homme, l’un des actes forts est la mise en service, le 28 juillet 2022, du numéro vert de la CDHC, le 1523 et sa diffusion auprès de tous les utilisateurs du réseau de téléphonie mobile de l’opérateur Orange Cameroun par SMS en anglais et en français.Ce numéro a permis aux citoyens de dénoncer de nombreux cas.«2023 pour la CDHC s’annonce notamment avec les défis de finaliser et publier nos premiers rapports annuels, mais aussi et surtout, celui de nous préparer à passer avec succès par le rigoureux processus d’accréditation de l’Alliance mondiale des INDH en mars 2024, l’enjeu étant de conserver notre prestigieux statut « A », label des INDH conformes aux Principes de Paris» soutient le Pr James Mouangue Kobila.