Un deuil immense a enveloppé la ville de Dimako, dans la région de l’Est, suite au décès tragique de six membres d’une même famille, survenu le 24 août dernier. Les victimes, principalement des femmes et des enfants, ont succombé à une intoxication alimentaire après avoir consommé du couscous de maïs contaminé par du raticide.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Les obsèques solennelles de ces six regrettés se sont tenues le weekend dernier plongeant une nouvelle fois la localité dans la consternation.
Un drame qui interroge
Cette tragédie a suscité une vive émotion et de nombreuses questions sur les conditions de vie et d’hygiène dans la région. Comment un produit alimentaire de base comme le couscous de maïs a-t-il pu être contaminé de manière aussi grave ? Les autorités sanitaires locales ont-elles mis en place des mesures suffisantes pour prévenir de tels drames ?
Le sous-préfet de Dimako avait rapidement alerté les autorités compétentes et confirmé la présence de raticide dans le couscous consommé par les victimes. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cette intoxication et identifier les éventuels responsables.
Un élan de solidarité
Face à cette épreuve, la solidarité s’est mobilisée. Des autorités, des élus locaux et de nombreux habitants de la région ont tenu à apporter leur soutien aux familles endeuillées. Les obsèques ont été l’occasion de rendre un dernier hommage à ces disparus et de réaffirmer l’importance de la communauté dans les moments difficiles.
Ce drame rappelle la nécessité de renforcer les contrôles sanitaires et de sensibiliser les populations aux risques liés à la consommation d’aliments contaminés. Il est urgent de mettre en place des mesures préventives pour éviter que de tels événements ne se reproduisent à l’avenir.