La poésie est un genre littéraire qui permet aux auteurs d’extérioriser leurs sentiments à travers des mots bien agencés , comme l’a dit Victor Hugo «La poésie est un instrument et non un ornement », c’est dans ce sillage que s’inscrit le recueil de poèmes «Cris de cœur contre la violence et les stupéfiants dans nos établissements », la muse des élèves du collège Bilingue Jacques de Bernon a été mise en exergue . Avec le cœur et la raison ,ces élèves ont composé des vers afin de dénoncer ce fléau qui gangrène la jeunesse .Paru aux éditions de midi , l’œuvre compte 96 pages .
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!La préface de cet ouvrage a été rédigée par Mgr Bruno Ateba Edo, Fondateur du collège Bilingue Jacques de Bernon de Maroua qui explique les contours et les pourtours de cet ouvrage , avec un style simple , l’on apprend que les élèves plus exposés à la drogue sont mieux placés pour écrire un livre .«Les élèves du Collège Bilingue Jacques de Bernon dans une admirable synergie s’inscrivent en faux contre l’influence nocive des mauvaises compagnies , fustigent l’insolence , le manque de respect , la délinquance et la dépravation des mœurs » écrit le préfacier .
En parcourant les pages de ce recueil de poèmes, il résulte une alchimie des mots pour combattre les maux , les élèves rappellent le rôle primordial de l’école .«L’école est un milieu pour les studieux
La discipline , le travail conduisent au prodigieux
Sans contours , ni détours , j’allie mes études au progrès .» redige Léa Irène Kali élève à Form 4 sciences .
L’éducation est un moyen par lequel , une société renouvelle perpétuellement les conditions de sa propre existence, de ce fait pour que les élèves assimilent les cours , il faudrait un milieu sain dépourvu d’écueils .La jeunesse étant inhérente pour le développement d’une nation , il faudrait qu’elle soit dans des conditions aisées , bénéficiant de la plénitude de sa santé pour impulser une nouvelle dynamique .»Pas de violence !
Chemin tissé ,
Eux , nos parents
Comptant sur nous ,
Dans l’espoir ,
De voir notre pays
Éclairé par les jeunes » s’exclame Germaine Manou , élève en Première D2 .
Une poésie d’engagement
Les élèves utilisent leur plume pour aller à la guerre contre ces stupéfiants qui détruisent la jeunesse , la poésie sert à véhiculer un message comme le soutient Aimé Cesaire , Adi Adam Alhadji de la classe de 3ème annonce à cœur déployé que les stupéfiants sont des destructeurs qui entrainent des violences .De manière imagée , les élèves dénoncent de manière explicite ce fléau .En français et en anglais , les élèves condamnent la consommation de la drogue . Pour combattre ce phénomène , le postfacier , Père Stéphane préconise une constellation de solutions parmi lesquelles la sensibilisation.