Le patron de la police veut voir clair sur l’implication de ses éléments dans la destruction de la concession de veuve Keukwa à Bangangté dans l’affaire qui l’oppose au ministre de l’habitat et du développement urbain.
Le délégué général à la sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele est resté fidèle à ses convictions. Celles du sens de l’honneur et de l’intégrité. Des valeurs républicaines qu’il inculque sans cesse à la police camerounaise depuis son avènement. D’ailleurs il a réussi à rétablir la confiance entre ce corps et le peuple camerounais. C’est toute l’explication que l’on peut donner à l’enquête qu’il a instruit dans l’affaire controversée de destruction des biens de veuve Keukwa à Bangangté. En effet, Dame Célestine Ketcha Courtes ministre de l’habitat et du développement urbain a mené l’opération illégale de casse de la concession de cette pauvre veuve, en date du 28 avril 2020 dans la même ville. Tout en mêlant malencontreusement les forces de l’ordre du commissariat de Bangangté. Des informations parvenues dans les oreilles du délégué général à la sûreté. Lui qui a saisi immédiatement le délégué régional à la sûreté nationale pour faire la lumière sur cette rocambolesque affaire.
Soucieux de l’image de nos forces de l’ordre dont il a œuvré pour la changer, le DGSN n’hésite pas de récompenser ses éléments qui se distinguent et sanctionnent ceux qui n’honorent pas ce corps. C’est ainsi qu’il a ouvert une enquête interne. À l’effet de s’assurer que ses éléments ont agi dans le respect des lois et règlements en vigueur. Pour lui, les éléments de police devraient vérifier la légalité d’une opération avant de déployer la force publique. Car cette opération est encadrée par la loi. Même si le sacro-saint du principe de solidarité gouvernementale l’impose une attitude tout autre, Mbarga Nguele veut avant tout rétablir la vérité dans cette histoire. Connaissant sa rigueur, l’inquiétude embrasse les policiers ayant participé à cette forfaiture menée des mains de maître par le Minhdu. Mais dans le sens contraire, le délégué général à la sûreté nationale invite veuve Elisabeth Kenkwa à se taire pour ne pas ternir l’image de la police camerounaise. C’est un autre rebondissement dans cette affaire qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. Le temps est au chrono du côté de la délégation régionale à la sûreté de l’ouest, en attendant les résultats de cette enquête.