Le 30 mai 2024, les douaniers de la subdivision commerciale de l’aéroport international de Douala, dans la capitale économique du Cameroun, ont intercepté une cargaison de 24 kg de cocaïne en provenance de Sao Paulo, au Brésil, annonce le service de la communication de la direction générale des douanes du ministère des Finances.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Selon la même source, cette cargaison est estimée à 2 millions de dollars, soit plus d’un milliard de FCFA.
La drogue était dissimulée dans huit colis pesant au total 166 kg. Après inspection desdits colis, apprend-on, « les douaniers ont constaté qu’il s’agit des chaussures et des sacs à main avec des manches en bois, à l’intérieur desquelles étaient soigneusement dissimulés 24,5 kg de cocaïne ». Le prévenu, âgé d’environ 60 ans, et le corps du délit ont été mis à la disposition du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Douala-Bonanjo.
C’est l’une des saisies de drogue les plus importantes depuis quelques années à l’aéroport international de Douala. C’est aussi la 2e saisie de cocaïne d’envergure dans cette plateforme aéroportuaire, depuis le début de l’année 2024. En effet, 15 kg de cocaïne avaient déjà été saisis dans ce même aéroport le 27 février 2024, dans un vol de la compagnie turque Turkish Airlines. Estimée à environ 600 millions de FCFA, la cargaison était cette fois-là dissimulée dans des boîtes et flacons de produits cosmétiques.
Depuis 2016, les saisies de drogue et autres produits illicites se multiplient dans les aéroports de Douala et de Yaoundé-Nsimalen, les deux principales plateformes du Cameroun. Elles sont une retombée de l’opérationnalisation dans certains aéroports du pays, de cellules aéroportuaires anti-trafic (CAAT).
Selon le texte les instituant, les CAAT sont chargées « de collecter et de partager les renseignements, en temps réel, entre les aéroports connectés, dans le cadre de la lutte contre les trafics illicites… ; d’effectuer un contrôle plus efficient des personnes, bagages, frets et courriers postaux en transit, à l’arrivée et au départ, dans le cadre de la lutte contre les trafics illicites ; et de procéder à l’analyse des risques ».